Eliezer Naness a survécu à vingt années de captivité dans les prisons et les camps de travail forcé de l’Union soviétique. Malgré les souffrances humaines incommensurables qu’il a endurées durant ces deux décennies, il est resté inébranlable dans sa fidélité à ses convictions religieuses. Dans toutes les prisons de Russie, il était surnommé « Subbota » (Chabbat), car, envers et contre tout, il refusait de travailler le jour du repos sacré, défiant ainsi les tentatives répétées de ses geôliers pour le briser.

À travers son témoignage, résonne le cri silencieux de milliers d’autres victimes qui, comme lui, ont connu l’enfer, mais n’en sont jamais revenues